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Montarane

12 décembre 2008

Certains apophtegmes sont à prendre au second degré. Et encore, c'est à prendre ou à laisser...

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Il y a un nombre impressionnant de gens qui ne connaissent pratiquement rien des institutions, des grands hommes, et même de leur propre personne ; c'est dire !

 

 

 

Le chrétien, dont la religion réprouve les sept péchés capitaux, passe le plus clair de son temps à s'en délecter.

 

 

 

On ne peut prétendre faire l'amour avec autrui quand on ne respecte d'abord pas sa propre personne.

 

 

 

En vérité, on préfère le mensonge.

 

 

 

De deux choses l'une : voilà la loi universelle.

 

 

 

Les militaires ne militent pas, ils obéissent.

 

 

 

Des gens trouvent que notre société ne tourne pas rond. Je leur ferais remarquer que cela fait quelques millénaires que les hommes tournent en rond en reproduisant toujours les mêmes erreurs.

 

 

 

Il y a des gens qui s'obstinent à chercher la gloire, en vain. D'autres, dont ce n'était pas leur ambition, la voit leur tomber dessus.

 

 

 

Il faut apprendre à imposer son « non », ne serait-ce que pour pouvoir dire qui nous sommes.

 

 

 

- Chéri, tu m'emmènes voir une pièce de théâtre ?
- D'accord. On ira au meeting politique de demain.

 

 

 

La vie occidentale devient tellement stressante, malsaine et polluée que finalement, les hommes des forêts ont une vie de luxe.

 

 

 

Les hommes auront perdu leur entière dignité lorsqu'ils auront complètement pénétré et rasé la forêt vierge de Dame Nature.

 

 

 

L'homme moderne pense trop peu sa vie. Son corps et son esprit deviennent tellement altérés que l'on dira bientôt : « je panse, donc je suis ».

 

 

 

Demandez autour de vous à quoi croient les gens, peu vous diront qu'ils croient en eux.

 

 

 

Les gens qui ne manquent pas d'air sont en diminution. J'en veux pour preuve qu'il y a de plus en plus d'asthmatiques.

 

 

 

Tout est état d'esprit.

 

 

 

Un type m'a dit : « Dans mon boulot où l'argent coule à flot, je simule et nique de la gonzesse. » C'est la première fois que je rencontrais un sénateur.

 

 

 

Vu l'état du monde, pour faire régner la paix le prochain messie ne dira pas : » aimez-vous les uns les autres » mais « tapez-vous franchement dessus !».

 

 

 

Chacun doit chercher à précéder. Pour mieux aimer son prochain.

 

 

 

Face au drame de la société humaine, deux réactions se présentent : déplorer et se rebeller, ou admirer et en rire.

 

 

 

Si le sage se tait, c'est parce qu'il a un orgueil démesuré ; de cette manière, il est sûr de ne pas se faire reprendre ou traiter de con.

 

 

 

La suggestion est reine.

 

 

 

On projette de détourner le cours d'un fleuve. Alors que le sot entreprendrait de construire un barrage, le sage lui, remontrait le cours du fleuve jusqu'à sa source et déposerait une pierre.

 

 

 

 

La vraie école serait celle où l'élève serait l'adulte qui viendrait apprendre de la véracité des enfants par l'écoute et l'observation.

 

 

 

 

Les gens pensent que j'ai raison ; ils ont tout à fait raison.

 

 

 

Une fois que tu as unifié ton esprit, ne t'aventure pas à discuter avec les esprits doubles car ils réduisent chacune de tes pensées à une demi-réalité.

 

 

 

Dans capitalisme, y'a qu'à !

 

 

 

Obéir ou s'obéir, telle est la question que personne ne se pose.

 

 

 

Finalement, ceux qui ne sont pas hypocrites sont les psychopathes ; on ne peut quand même pas leur reprocher leur nature profonde.

 

 

 

L'école instruit l'individu, l'école de la vie le construit.

 

 

 

Les mots sont des pièges dont les hommes passent leur vies à s'en tendre, sans jamais s'entendre.

 

 

 

De nos jours, le rendement n'est plus au service de l'homme mais c'est l'homme qui se plie en quatre pour le rendement.

 

 

 

Un intellectuel, c'est un type inutile qui explicite d'une autre manière une idée qui a été mieux formulée avant lui.

 

 

 

Une femme m'a dit : "vous êtes très con." C'est vrai ; et les nichons, beaucoup aussi.

 

 

 

Les enfants jouent à la guerre, les adultes la font.

 

 

 

Si tu as une vision globale du problème et que ton interlocuteur en a une vision partielle, à moins d'en avoir conscience, la discussion est vaine.

 

 

 

Je ne suis pas celui que vous croyez mais je crois ne pas savoir ce que vous pensez.

 

 

 

Ponce-Pilate crucifia Jésus et lui dit : « Moi, je te croix !».

 

 

 

Le SIDA est le fléau de notre ère, il touche désormais 6 milliards d'êtres humains. Je suis infiniment reconnaissant envers la petite communauté de chercheurs de vérité et de résistants à la propagation des VIH et de l'intox aussi bien physique que mentale par les instances dirigeantes de nos sociétés.

 

 

 

L'argent, c'est du vol.

La propriété, c'est du vol.

Le commerce, c'est du vol.

Le pouvoir, c'est du vol.

A part ça, je ne dis pas que le vol est mal.

 

 

 

L'individu lambda préfère cueillir la cerise d'en bas plutôt que de monter dans l'arbre et chercher celle d'en haut plus délicieuse.

 

 

 

La pensée juste soulage.

 

 

 

La tâche principale des mass media consiste au lavage des cerveaux.

 

 

 

Les gens qui n'arrivent pas à voler de leur propres ailes veulent voler celles de leurs voisins pour ne pas voler en éclats.

 

 

 

C'est un tort que de vouloir avoir raison. N'ai-je pas raison ?

 

 

 

Nous sommes égocentriques ; comment pourrait-il en être autrement ? Quand bien même je me mets à la place d'un autre, je ne fais grosso modo que transposer ma façon de voir les choses et ma façon d'être chez l'autre.

 

 

 

Détériorer afin de vendre une solution ensuite est la plus rentable des entreprises.

 

 

 

Je crois qu'il manque un mot à notre vocabulaire pour définir un individu qui trouve dans le respect des règles morales et légales le prétexte justifiant son échec à s'affranchir de contraintes avilissantes. Nommons-le « moutiche ».

 

 

 

Le « moutichisme » étant le sentiment d'abnégation couplé de complaisance dans les normes infligées par la société et autres modèles dogmatiques, servant à camoufler sa faiblesse de caractère.

 

 

 

Il ouvre souvent le journal mais rarement son esprit.

 

 

 

Beaucoup trop allument leur téléviseur et éteignent leur conscience.

 

 

 

Un état de nos jours, c'est comme un gros navire.
Plusieurs personnes à bord veulent à tout prix tenir la barre et font en sorte d'apparaître au reste de l'équipage le plus apte à diriger le bateau. La grande majorité des matelots se disputent pour savoir lequel des postulants ils vont choisir pour capitaine. Une catégorie moins importante s'inquiète de l'état de plus en plus vétuste du navire. Un petit nombre regarde au loin et s'alarme du fait que le bateau se dirige en mer peu rassurante. Quelques-uns étudient l'expédition et mettent en garde contre le péril dans lequel s'aventure le navire. Et il y a un type qui se demande ce qu'il fout sur ce bateau, et se dit qu'il faudrait faire quelque chose à l'équipage parce qu'il lui paraît vraiment trop con. Le frêteur lui se frotte les mains et supporte autant qu'il le peut le capitaine qui continuera à faire appel de plus en plus à ses services.

 

 

 

Quand il n'y aura plus de poissons dans les mers, les Chrétiens cesseront de pécher.

 

 

 

L'or dure, et les ordures aussi.

 

 

 

Ceux qui se font des couilles en or ont souvent un coeur de pierre.

 

 

 

Beaucoup font des amalgames dangereux, comme par exemple «antisionisme» pour «antisémitisme». Aussi, si ces personnes se réclament de bonne foi, elles doivent sûrement parler de tennis pour du tennis de table, d'une pute pour une femme, d'une blague pour un serment, d'une guitare pour un violon...

 

 

 

Les personnes obèses ont de plus en plus de poids dans nos sociétés.

 

 

 

L'orgueil est la matière première de l'homme.

 

 

 

Le temps est gris, la conjoncture est grise, les mines sont grises, la matière est grise et l'homme aigri.

 

 

 

Personne ne veut perdre la face ; quand bien même il y en a un qui se sacrifie pour amorçer ce qui devrait conduire à l'amélioration du bien-être collectif, certains y voient là l'occasion rêvée pour se faire valoir en public et en profitent alors pour le rabaisser moralement, renforçant ainsi l'esprit grégaire chez les autres membres de la communauté .

 

 

 

Les enfants regardent les dessins animés, les adultes les pantins animés.

 

 

 

La bêtise humaine, ça déchire sa race.

 

 

 

Lire un livre philosophique, c'est égarer son âme.

 

 

 

L'orgueil, la peur, la stupidité et l'incertitude maintiennent les hommes dans le panurgisme, faisant ainsi marcher le système machiavélique de ceux qui tirent les ficelles.

 

 

 

 

La masse des abrutis est l'arme de destruction massive la plus redoutable qui soit.

 

 

 

On augmente son pouvoir par deux moyens : en intensifiant son prestige ou en affaiblissant ses subordonnés. Beaucoup n'hésitent pas à utiliser les deux simultanément.

 

 

 

Cette présente phrase est un non-sens, pourtant elle est compréhensible.

 

 

 

Les avis partagés le sont en fait rarement ; bien souvent c'en est un qui donne son avis et les autres qui s'alignent avec lui.

 

 

 

 

Le plus grand cabaret du monde n'est hélas pas à 20h50 à la télé, mais bien à 20 heures tous les soirs au JT.

 

 

 

La plupart des journalistes ne savent pas qu'ils travaillent pour le monde du spectacle.

 

 

 

Les masses vivent fortement imprégnées du passé mais le connaissent en réalité très peu, et elles s'instruisent surtout de l'actualité mais vivent si peu le moment présent.

 

 

 

Si l'esprit devait exprimer la même chose que le corps, alors l'esprit ne servirait à rien.

 

 

 

Demain, ce sera « aujourd'hui », c'est pour cela qu'aujourd'hui est hier.

 

 

 

Les humoristes sont les porte-flambeaux de la philosophie.

 

 

 

Les progrès et innovations naissent d'individus obstinés et persévérants quant à leur intuition.

 

 

 

Certains parlent de théorie du complot. Assurément, de par le monde des personnes complotent pour tenter de dévoiler le visage de nos sociétés et ainsi faire jaillir la vérité.

 

 

 

La démencratie, c'est quand le peuple a dit « non », le gouvernement a dit « oui » et que les deux continuent de dire qu'ils sont en démocratie.

 

 

 

Les uns béciles, les autres dociles ; et vous voudriez que le monde aille droit ?

 

 

 

Etre soi-même n'est pas dur en soi. C'est de l'être avec les autres qui est difficile.

 

 

 

Faire le vide dans sa tête est très simple, il faut juste cesser de croire qu'elle est pleine.

 

 

 

Celui qui s'accepte comme il est, est davantage enclin à accepter les autres tels qu'ils sont.

 

 

 

Le monde va droit. Droit dans le mur.

 

 

 

Est-ce parce que les cerveaux sont vides que les gens cherchent à s'approprier toujours plus de biens ?

 

 

 

La télévision fait écran à la réalité.

 

 

 

Les nouvelles sont redondantes.

 

 

 

La crise est une crise de conscience a dit entre autre Krishnamurti. Mais si l'on doit faire prendre conscience de leur voracité et de leur ignorance à des êtres bouffis d'orgueil, je crois tout simplement qu'il n'y a pas de crise.

 

 

 

En réalité, plus on pense à l'irréel, plus on se rapproche de la réalité.

 

 

 

 

Une femme agacée m'a dit que j'étais une personne imbue. Je lui ai répondu : « Mais je vous en prie madame, servez-vous à ma pompe ! »

 

 

 

Le Bouddha vécu dans l'abondance puis choisit la simplicité ; si c'eût été le contraire, il ne serait pas devenu Bouddha.

 

 

 

L'art du Diable consiste à multiplier les causes afin de détourner notre esprit de la vraie cause majeure.

 

 

 

Le faux existe, donc il est vrai.

 

 

 

Jadis, les soldats d'empires étaient parés d'armure et de lance sur un cheval ; de nos jours, ils sont habillés en costard cravate, ont un téléphone portable et conduisent une berline.

 

 

 

Cette présente phrase est le contraire de ce que je souhaitais exprimer.

 

 

 

Relativiser, c'est par exemple s'imaginer les gens et la société en plus pire encore que l'état existant, puis revenir à la réalité pour se dire que finalement notre monde est très plaisant et qu'il n'y a donc aucune raison valable de vouloir s'enquiquiner à le changer.

 

 

 

En vertu de mon vice, je deviens nul.

 

 

 

Pauvres pécheurs, vous mordez constamment à l'hameçon !

 

 

 

Dévier de sa profonde personnalité engendre souffrance.

 

 

 

Plaignons les petites gens de ce début de millénaire qui assistent aux conséquences désastreuses et inévitables de plusieurs millénaires d'hypocrisie et de corruption.

 

 

 

Nul n'est censé ignorer la loi. Par contre la loi elle, est censée ignorer les nuls.

 

 

 

Celui qui est empli de justice ne juge pas les autres.

 

 

 

Le type le plus con, le plus orgueilleux et le plus ignare que ce monde abrite est l'individu le plus libre de nous tous puisqu'il ne saurait soupçonner qu'il est prisonnier. Par conséquent ce doit être le bon Dieu.

 

 

 

Il ne faut pas perdre espoir, même si on ne peut pas le gagner.

 

 

 

Tu es très malheureux ? Réjouis-toi que ton bonheur n'en sera que d'autant plus intense !

 

 

 

Pleurer, c'est avoir le sens de l'humour à l'envers.

 

 

 

Le sentiment d'amour, comme le reste, navigue entre deux extrémités : vouloir que l'autre nous aime, vouloir aimer l'autre. La première extrémité est un « choix » subit qui nous ronge de l'intérieur, la seconde résulte du choix délibéré d'accepter l'autre tel qu'il est et lui ouvrir notre coeur.

 

 

 

L'idée que l'on se fait d'une personne ne devrait jamais être plus importante que ce qu'est la personne en elle-même.

 

 

 

Que chacun exprime demain son amour démesuré et inconditionnel à un inconnu et le monde vivra en paix le surlendemain.

 

 

 

Le sens de la vie est peut-être de lui en donner un. Après tout, nous sommes des êtres créateurs.

 

 

 

Dieu a dit : »Pour le lion, être heureux sera facile : il passera la majeure partie de son temps à roupiller et se dorloter au soleil, baisera de temps à autre de la lionne et se dégourdira les pattes en chassant.

Pour l'homme en revanche, ce sera très dur : il devra se lever tôt avec la sonnerie d'un réveille-matin, turbiner toute la journée dans le stress, pour remplir des objectifs irréalisables, le tout avec un patron irrité, rentrer chez lui pour aider ses enfants dans leurs devoirs scolaires, manger de la nourriture bourrée de nocifs additifs alimentaires, pesticides et autres OGM, regarder le journal télévisé pour apprendre qu'il y a de plus en plus de violence à l'école, et de plus en plus de problèmes sociaux et environnementaux dans le monde, il voudra baiser sa femme mais s'entendra dire qu'elle a une migraine, il devra prendre un cachet pour s'endormir et recommencer pareil le lendemain. Et s'il voudra forniquer avec une inconnue, il aura à se protéger avec un préservatif. »

 

 

 

Etre sincère, c'est dire ce que l'autre est prêt ou a envie d'entendre.

 

 

 

Tout ce qui est exprimé ou pensé n'est valable absolument que pour l'instant présent où c'est pensé ou exprimé.

 

 

 

La seule chose d'absolue, c'est la relativité.

 

 

 

Le système financier mondial contemporain est tel un ballon de baudruche : on injecte en continu du vent sous forme de dette/crédit dans une réalité économique non ductile. En conséquence, la bulle va éclater sous la pression.

 

 

 

Dans la vie il faut se battre. Se battre contre ses propres vices.

 

 

 

Si vous voulez avoir un aperçu de l'esprit du vulgum pecus d'un pays, jugez de la qualité de ses programmes télé, la télévision est le reflet de la société et donc de l'individu moyen.

 

 

 

Entre vos longues périodes de pause, ménagez-vous quelque temps de travail.

 

 

 

Si tu es bien avec toi-même, ne change pas. Si tu n'éprouves pas de bien-être général, alors fais ce que tu veux, ce n'est quand même pas à moi de te donner des conseils.

 

 

 

Chacun va un jour devoir choisir entre deux portes pour continuer sa route ; l'une ayant d'inscrit dessus : »J'achète le bonheur par le labeur », l'autre avec « Je réalise mon bonheur enfantin ».

 

 

 

Ferme ta bouche et ouvre tes oreilles.

 

 

 

Bien souvent, les malheureux sont ceux qui ne se remettent pas en question.

 

 

 

Tout le monde trouve son compte dans les livres sacrés : des sots qui prennent le texte au pied de la lettre aux esprits plus subtils qui y lisent des métaphores.

 

 

 

Si au milieu des autres, tu te sens seul et plein de haine, le moins que l'on puisse dire est que tu es à un pas de la vérité.

 

 

 

To be or to belong, that is the question. (Appartenir ou s'appartenir, telle est la question)

 

 

 

Certaines personnes souhaitent la paix sur Terre. Alors comme ça, le monde serait en guerre ? Mais alors qui est responsable, qui est l'ennemi, qui est l'auteur et depuis quand cette guerre a-t-elle lieu ?

 

 

 

Le vulgum pecus gagne de l'argent. Le philosophe gagne du temps. Le despote vole au deux.

 

 

 

Pourquoi dis-tu « je t'aime » ? Tes actes ne suffisent-ils pas à prouver ton amour envers l'autre ?

 

 

 

Je doute que je crois.

 

 

 

Il est incroyablement étonnant et burlesque de constater que tout a été fait, pensé, entrepris par de grands esprits de par le monde pour que les gens changent leur mentalité; en vain. Ne t'embarque donc pas dans d'inutiles entreprises.

 

 

 

Le christianisme et l'islam sont deux faces antagonistes d'une même religion, le judaïsme étant le pilier.

 

 

 

Votons une nouvelle loi, l'ignorant sera content.

 

 

 

Les mots ne sont qu'interprétation ; à ce titre, cette phrase sera comprise par autant de fois différente, à divers degrés, qu'il y aura de lecteurs.

 

 

 

S'informer pour retrouver sa propre forme.

 

 

 

Avoir entièrement raison, c'est savoir abandonner le recours à celle-ci pour ne plus se laisser guider que par le coeur, car lui seul a toujours raison.

 

 

 

La Nature est le contraire du Néant. Si ton esprit peut accéder au Néant, il ne peut en revanche y demeurer, il le fuit aussitôt atteint et le remplit.

 

 

 

Au commencement, le Tout-Puissant était un être rempli d'orgueil. Il procréa un être à qui il ne donna rien que toute sa vanité ; Satan fut né.

 

 

 

Le crédit bancaire, c'est la société qui croît.

 

 

 

Retourner ses défauts pour en faire des qualités : voilà la vraie force de caractère !

 

 

 

Le type normal, c'est celui qui suit sa propre norme, tandis que celui qui ne suit que la norme est un type normalisé.

 

 

 

On s'engage sur la voie du succès pour conquérir de la richesse ; on s'engage sur la voie de la valeur pour se forger sa richesse intérieure.

 

 

 

Le meilleur repos au monde est de faire ce que l'on aime, comme on l'aime. Repose-toi, cela fournit une énergie et un bonheur insoupçonnable.

 

 

 

Fondamentalement, le verbe « être » ne se conjugue qu'au présent.

 

 

 

On aime que quelqu'un dise la chose pour conforter notre ébauche d'opinion.

 

 

 

Ce monde est le purgatoire.

 

 

 

On rejette ce qui menace notre identité. L'identité se constitue à partir de concepts qui doivent durer dans le temps, c'est pourquoi l'évolution, où de nouveaux concepts devenant tellement envahissants viennent se substituer aux anciens, se fait par à-coups.

 

 

 

Je ne suis pas sûr d'être le rédacteur de cette phrase. En effet, rien ne m'indique que mon esprit ne soit pas subtilisé à distance par un autre qui se servirait de ma capacité manuelle pour écrire ce message.

 

 

 

Credo ergo video. (« Je crois donc je vois »)

 

 

 

Chaque individu agit de la manière qui lui paraît la plus bénéfique.

 

 

 

La liberté dans la souplesse.

 

 

 

On ne peut échapper à la vérité, elle est comme un élastique ; plus on tire sur l'élastique pour lui faire prendre une autre forme, plus on doit fournir d'effort, et plus l'effet retour sera violent. La vie ne tient qu'à un fil élastique dont vous êtes responsable de vouloir tirer.

 

 

 

Passer à la réalité inverse, c'est connaître le néant durant la transition.

 

 

 

Au début, lorsqu'on lit les aphorismes des autres, on pense qu'il s'agit simplement d'opinions personnelles.

 

 

 

Plus on est, vit et respecte l'instant présent, plus la vie nous apporte ce dont nous avons besoin, et plus nous gagnons finalement de temps. C'est cruel pour nous autres nés et vivant sous la tyrannie des pendules.

 

 

 

L'amour sans con dit Sion.

 

 

 

Quand on a totalement vu que l'on était prisonnier du Très-Haut, on lui devient libre.

 

 

 

Si tu ressents ne pas avoir entièrement réponse à ta requête, alors tu n'y a pas encore répondu.

 

 

 

Deux hommes ne pourront jamais être d'un commun total accord, différence oblige ; un des deux doit nécessairement céder ou accompagner l'autre s'ils veulent participer d'un même mouvement.

 

 

 

Dire, c'est émouvoir.

 

 

 

On vit dans une société durable car elle s'auto-phagocyte ; les survivants seront ceux qui n'auront pas compté sur le deus ex machina mais qui auront été sincère avec eux-mêmes.

 

 

 

Le chaos généralisé est une forme d'harmonie.

 

 

 

Tu as juste à te laisser guider par les sensations positives. Ainsi, tu es le souffle de la vie et tout ce que tu fais est à son optimum d'efficience.

 

 

 

L'homme est un être constamment tiraillé entre deux directions opposées.

 

 

 

Plus c'est simple, plus c'est vrai.

 

 

 

On ne comprend véritablement la philosophie d'une personne que lorsque l'on a atteint son niveau de conscience.

 

 

 

Arriver à entendre une même phrase de plusieurs façons différentes, c'est comprendre que le langage verbal est contre-communicatif.

 

 

 

La vie t'apporte ce dont tu as besoin si tu suis ton chemin ; inutile de chercher à suivre ton chemin à moins que tu ne veuilles t'en écarter.

 

 

 

Le langage et la pensée sont solidaires ; « être » ne fait pas partie de ce système.

 

 

 

La Vérité, c'est la Vie, rien d'autre.

 

 

 

Il y a toujours un décalage entre nos propres pensées et la manière d'être correspondante, c'est pour cela que nous ne pourrons jamais être ce que nous pensons ou disons ; c'est la nature intrinsèque des idées.

 

 

 

Nous naissons tous en Enfer, relativement peu finissent leur vie au Paradis.

 

 

 

Cessons de nous faire niquer par le temps. Prenons le temps. Et prenons le par derrière.

 

 

 

Le message importe peu, c'est dans quelle intention on le dit qui compte.

 

 

 

La spiritualité est un voyage à sens unique, si tu ne prends pas de photos, seul ce qui t'aura le plus marqué te reviendra en mémoire.

 

 

 

Je ne crois pas en Dieu, c'est Dieu qui en croit en moi.

 

 

 

Un vrai guerrier doit affronter son pire ennemi : retrouve-toi seul avec toi-même pendant longtemps.

 

 

 

Les rêves que l'on a pour l'humanité ont déjà tous été réalisés, car l'histoire de l'humanité est infinimment plus grande qu'on ne le croit.

 

 

 

Aimer, c'est ne pas se forcer, juste se laisser transporter.

 

 

 

Dieu se trouve dans l'alchimie, le Diable dans la chimie ; quoiqu'il en soit, Dieu triomphe en fin de compte car il est le Tout.

 

 

 

A la base, deux types d'êtres peuplent à égalité numérique cet univers : les « êtres » du verbe avoir et les « êtres » du verbe être. Seuls ces derniers connaissent les deux verbes.

 

 

 

Voter à droite durant toute une vie, c'est avoir voté pour des idées de droite, puis des idées de gauche, puis de nouveau des idées de droite.

 

 

 

Le philosophe est un réparateur de consciences.

 

 

 

Dieu a dit : »Durant la crise, tout le monde aura davantage de liquide : les riches en auront ras la tirelire, les pauvres en auront ras le bol ». 

 

 

 

Il n'y a de vrai qu'ici et maintenant, tout le reste n'étant que Lucifer qui nous prend dans ses griffes. Mais sans lui, l'univers serait mort. Tout va bien.

 

 

 

Au fait, sais-tu que tu es un homme libre ?

 

 

 

La libre pensée s'arrête là où commence son partage ou sa rémunération car l'émetteur de la pensée commence alors à contrôler son esprit, et par voie de conséquence pervertir sa pensée, dans le but d'intéresser son auditoire.

 

 

 

L'état paradisiaque, c'est l'âme qui flotte au-dessus du monde des idées.

 

 

 

Si le monde n'était pas absurde mais droit et parfaitement harmonieux, ce serait absurde.

 

 

 

Jadis l'homme était un loup pour l'homme. Bientôt, les hommes seront un troupeau de moutons pour un loup. Entre-temps, ce loup aura poussé quelques rivaux et une bonne partie du troupeau dans le ravin afin d'obtenir une masse gouvernable.

 

 

 

Le bonheur, c'est lorsqu'on atteint son équilibre. Ensuite il faut le maintenir et le consolider joyeusement.

 

 

 

Le sage, c'est un état de brève lucidité du philosophe.

 

 

 

La Vérité, c'est un petit grain de bonheur, tout léger qu'il est, flottant dans le vent. C'est rigolo.

 

 

 

L'Humanité, c'est juste un fou du volant qui avec son avion fait un pic plein gaz dans le vide en vue de frôler le sol pour remonter par la suite.

 

 

 

La pensée juste vaut tout l'or du monde.

 

 

 

On ne vit que par le regard de l'autre ; donc l'autre est prié d'avoir retiré toute la merde qu'il a dans les yeux avant de venir me voir.

 

 

 

Si je suis au nirvana, c'est parce que je sais les autres vivant en enfer, ou à défaut de le savoir, cette idée me réconforte et me réjouit.

 

 

 

La patience est la plus grande des vertus qui soit.

 

 

 

La doxa est alimenté de deux côtés opposés ; l'un quantitatif, l'autre qualitatif. Au bout du compte, c'est elle qui règne ; quelque soit le régime en place, c'est de facto une démocratie.

 

 

 

Pour se faire adorer, encore faut-il se faire détester.

 

 

 

Le philosophe connaît la théorie, l'homme d'action la pratique, le surhomme connaît et vit les deux.

 

 

 

Si tu veux rencontrer un homme pleinement responsable, tu le trouveras seul dans la nature à faire des singeries ; si tu veux rencontrer un homme irresponsable, regarde celui qui, bien entouré, occupe les plus hautes responsabilités du pays.

 

 

 

Le bonheur, c'est de s'être retrouvé.

 

 

 

Si ça ne t'amuse pas alors ne le fais pas.

 

 

 

Le monde est absolu ; de par nos croyances il en devient subjectif.

 

 

 

Le grand bug informatique du millénaire tant attendu pour le passage à l'an 2000 se produira en 2012, lorsque l'économie planétaire sera totalement sous contrôle et informatisée, le Diable n'ayant plus qu'à débrancher la prise pour provoquer le grand chaos.

 

 

 

Qui ne s'accorde pas de commettre plein d'erreurs doit être bien malheureux.

 

 

 

L'imagination ex nihilo n'est possible que si l'on a totalement recouvré son âme, soit le caractère ontologique du Créateur, autrement dit jamais. Tous les récits, qu'ils soient de type merveilleux, fantastique ou de science fiction prennent nécéssairement leurs bases ou axiomes depuis quelque chose de déjà existant car il est impossible à l'esprit de « créer ».

 

 

 

Face à une aporie, cède à ton coeur.

 

 

 

Les âmes qui resteront corrompues connaîtront l'apocalypse, les autres la révélation.

 

 

 

Si le jeu de la vie est sans commencement ni fin avec d'entrée de jeu un langage, il y a dans ce même jeu, pour nous rappeler à notre bon raisonnement, le concept selon lequel le monde aurait débuté dans l'harmonie et que les hommes n'avaient pas de langage verbal.

 

 

 

La vie nous pousse à vivre l'instant présent.

 

 

 

Avant de vous remettre en cause, constatez d'abord que la cause n'est pas.

 

 

 

La parole juste par excellence est le silence.

 

 

 

Dans le langage du peuple on appelle philosophe le type qui a appris de la philosophie passée. Le vrai philosophe est un individu qui cherche à comprendre les hommes et la société de son époque, aidé par la sagesse du passé et les connaissances du présent.

 

 

 

Ce monde est une blague : celle de nous faire croire que le bonheur est à l'extérieur de nous-même.

 

 

 

Dans l'absolu, rien n'est vrai, rien n'est faux : tout est vraux.

 

 

 

De même que la femme sait ce qu'est l'orgasme seulement quand elle l'a atteint, l'homme sait ce qu'est la voie à partir du moment où il l'a ressentie.

 

 

 

Dans les moments de doute, fais appel à ta mémoire.

 

 

 

La vie est une succession d'opportunités à prendre ou pour apprendre.

 

 

 

Il est vain de se projeter dans l'avenir car nous serons un autre plus évolué, avec des réactions et une manière de voir et d'appréhender la vie différente de maintenant.

 

 

 

L'univers est globalement sain et magique.

 

 

 

L'homme du peuple se laisse séduire dans un premier temps par le psychopathe, puis plus tard en considère les dégâts, se ravise alors et suit les conseils du sage.

 

 

 

Tout n'est qu'une histoire d'impressions.

 

 

 

L'enfer, c'est l'ego.

 

 

 

Le rôle de l'Etat, au travers notamment ses institutions, est de faire participer le citoyen à la construction d'un nid profond et douillet de telle sorte que l'individu ne connaisse que cette condition et qu'il lui soit éprouvant et inimaginable d'en sortir ; dès lors, l'individu ne pouvant s'échapper, l'Etat peut décider de comment le nourrir et le laisser geindre éternellement.

 

 

 

Dieu, c'est l'entité sur qui tu peux éternellement compter ; tes propres sensations sont ce qui t'est le plus véritable, personne au monde n'est et ne sera mieux placé que toi pour savoir ce qui t'es agréable ou non : en conséquence, Dieu c'est toi.

 

 

 

Rien n'est acquis, si ce n'est l'inné, encore qu'il nous incombe de se le réapproprier pour en profiter.

 

 

 

Tout notre travail consiste à unifier notre raison avec notre corps, mais il n'y a guère de choix, pour parvenir à ce résultat c'est bien l'esprit qui in fine se soumet à l'âme.

 

 

 

Nous ne sommes pas faibles, nous sommes potentiellement puisssants.

 

 

 

L'exactitude des faits importe moins que la capacité des récits à nous faire réfléchir.

 

 

 

On n'est pas ce qu'on est, on est ce que l'on naît.

 

 

 

N'essaye jamais de coller ton être aux mots et aux idées, aussi pleines de sagesses puissent-ils être, mais éventuellement laisse venir naturellement ceux qui sont en résonnance avec ton expérience de la vie.

 

 

 

Il ne s'agit pas d'adopter une philosophie mais de l'intégrer.

 

 

 

Si on est totalement convaincu que la vie au sein de cet univers ne vaut nullement la peine d'être vécue parce que les relations, qu'elles soient d'ordre familial, amical, amoureux ou professionnel, nous apportent plus de souffrance qu'autre chose, alors seulement à partir de ce moment là, la vie prend tout son intérêt, et l'on peut lui dire oui.

 

 

 

Le philosophe est le contraste de l'homme vulgaire.

 

 

 

Le Diable finance des entreprises peu voire pas rentables mais indispensables pour asseoir son pouvoir, ceci est particulierement vrai pour la culture via les livres.

 

 

 

Pour s'envoyer en l'air, il faut partir d'en bas ; point n'est besoin d'être à la hauteur.

 

 

 

C'est parce que le sage a fait l'expérience de la relativité qu'il n'a plus de centre de référence extérieur à lui ; ainsi les mots n'ont pour lui plus le même poids qu'auparavant.

 

 

 

Les maladies de la psyché découlent de ce que l'on accorde une place disproportionnée à quelque chose dans notre esprit.

 

 

 

C'est parce que le sage sait combien mettre d'emblée les mots corrects quant à ce que l'on ressent est difficile, que les mots que l'on emploie pour s'exprimer sont rarement le reflet fidèle de nos états émotifs et sensitifs, qu'il peut aimer inconditionnellement.

 

 

 

Faire l'Amour, c'est déshabiller son âme.

 

 

 

Dire (ou écrire), c'est offrir de réfléchir.

 

 

 

Vu le peu d'hommes curieux, la société n'est donc pas à soigner.

 

 

 

Atteindre la Vérité, c'est avoir marché tout du long au bord d'un précipice.

 

 

 

Tant que l'on vit dans un monde qui nous effraie ne serait-ce qu'un peu, on fait vivre une marionnette qui se nomme l'ego.

 

 

 

L'Amour n'est pas distinct de la confiance.

 

 

 

Le fait que l'on ne puisse pas se comprendre totalement par le langage permet l'évolution, la richesse et la diversité de nos esprits, via l'interprétation.

 

 

 

Est-ce un hasard si le serpent, qui se faufile discrètement et nous enserre lentement, et l'araignée avec ses grandes pattes qui tisse sa toile invisible pour capter ses proies, sont les deux animaux qui nous effraie le plus ? Non.

 

 

 

S'il s'explique, un esprit supérieur accompli passe forcément pour un imbécile, vu qu'il n'y a personne a même de comprendre ses vues.

 

 

 

L'âme libre ne s'attache pas, pas même à la liberté.

 

 

 

On n'ose pas critiquer ce que soi-même on n'assume pas.

 

 

 

Chacun de nous fait du zèle à une autorité quelconque.

 

 

 

Qui a une réputation à tenir est enchaîné.

 

 

 

L'ego, ce n'est pas « je », c'est l'attachement à « je ».

 

 

 

L'ego, c'est tout ce dont on prend pour vrai alors que l'on n'a ni vérifié les sources ni fait l'expérience de la chose.

 

 

 

Il me semble qu'il manque des mots à notre vocabulaire pour le rendre complet et harmonieux ; ce n'est que partie remise et d'autant plus amusant que de le soupçonner, et de jouer avec cette technologie de première importance mais bancale.

 

 

 

Pour être heureux, on peut s'imaginer dans une situation inverse et plus défavorable que celle où nous sommes actuellement; c'est d'ailleurs ainsi que l'on apprécie la magie du tao.

 

 

 

Un texte sans son contexte, c'est comme une fleur sans pétale; quand bien même ça dégage une odeur agréable, ça ne vaut rien.

 

 

 

Tant que l'on n'a pas trouvé une explication rationnelle à une réalité, on s'accroche à la dernière qui nous donne notre identité.

 

 

 

L'homme honnête et l'homme vulgaire ont tous deux des principes, à la différence près que quand l'homme vulgaire est coupable, il les abandonne.

 

 

 

Si tu vis dans un Etat démocratique qui proclame la liberté d'expression à ses citoyens et que tu ne peux déclarer publiquement ta haine contre cette institution ou contre son représentant en titre sans te voir condamner par ces derniers, alors cette liberté est une illusion.

 

 

 

Le monde est une blague pas drôle ; il n'y a que quand on s'y détache qu'on en rigole.

 

 

 

Découvre ton Toi véritable ; prends ton temps car tu es très couvert.

 

 

 

La vérité est le mouvement perpétuel de recherche de l'harmonisation de la raison et l'intuition ; c'est un flux COMPLETEMENT naturel chez l'homme vertueux et propre à chacun, qui se fait de manière inconsciente. Vous le faites à chaque instant ; vous êtes par essence votre vérité.

 

 

 

Il y a des philosophes que parce qu'il y a des phobosophes.

 

 

 

Passe du temps avec ceux que tu aimes ; la première personne que tu dois aimer, c'est la tienne.

 

 

 

L'enfer, ce sont les proches.

 

 

 

Il y a une masse énorme d'imbéciles pour très peu de types intelligents. Si c'eut été le contraire, il est fort probable que le résultat fusse le même : un monde absurde.

 

 

 

Pourquoi se poser des questions ? Telle est la question.

 

 

 

Qui s'aime se suive !

 

 

 

Le philosophe a un parcours semé d'embûches ; on lui dessert une quantité colossale d'informations qui vont faire travailler son raisonnement parmi lesquelles de quoi largement alimenter d'obscurs scénarios.

 

 

 

Un raisonnement, aussi excellent soit-il, peut ne rien valoir si on ne lui attribue pas du sens global.

 

 

 

La connaissance est la capacité innée et potentielle à percevoir les liens et relations.

 

 

 

J'ai parfois du mal à croire à mes propres pensées, alors celles d'autres, n'y pensons pas !

 

 

 

On parle car on a quelque chose sur le coeur.

 

 

 

Un esprit qui n'a pas une part de création, de mystère, est un esprit fermé.

 

 

 

Les gens s'imaginent que la société est un vaste saladier où l'on entasse au fur et à mesure les connaissances de sorte qu'elles soient bénéfiques à la communauté. Alors qu'elles sont essentiellement subtilisées par ceux au pouvoir, et recherchées par les amoureux du savoir, soient les philosophes.

 

 

 

Je ne sais si je ne sais pas ; dans le doute, autant se faire plaisir et ouvrir sa grande gueule.

 

 

 

Détache-toi des rêves que la société te propose; ils t'empêchent d'être.

 

 

 

Si au fond tu n'emmerdes pas Montarane, alors j'ai bien peur que tu te fasses du mal inutilement.

 

 

 

Le Sage ne saurait faire autrement que de se contredire, son système tourne en rond, il est bouclé d'esprit.

 

 

 

Au début on pense avoir quelques préjugés, à la fin on sait n'avoir que de ça.

 

 

 

Si quelqu'un, après avoir lu cette phrase présente, y a compris quelque chose, qu'il me le signale car moi je n'y comprends rien.

 

 

 

Je n'ai ni croyances ni doutes, je n'ai que des « croutes ».

 

 

 

Ta vie n'est qu'un rêve dont tu as décidé de faire l'expérience : il ne tient qu'à toi de l'accomplir.

 

 

 

En toute honnêteté, je n'ai nulle envie de savoir que je suis un fantôme si c'est effectivement le cas ; laissez-moi croire en mon réelle existence.

 

 

 

Le sage suprême est la seule personne qui ne saurait prétendre à s'évader ; tout lui est distraction.

 

 

 

Si la vie n'était pas mystérieuse, cela serait bien mystérieux.

 

 

 

L'univers est en expansion par deux côtés opposés inséparables, si l'un grandit, l'autre fait nécéssairement de même dans les mêmes proportions.

 

 

 

Faire ou penser produit le même résultat : une évolution.

 

 

 

Le langage est un abus.

 

 

 

Le Paradis, ce sont les autres ; une fois admis le fait qu'on ne peut pas changer un être, alors on comprend que l'on n'a plus d'effort à fournir, mais seulement à prendre les gens tels qu'ils sont. Ainsi, je respecte mon prochain et il ne me reste plus qu'à m'adapter dans le sens qui me rend avantageux les caractéristiques propres à sa personnalité ; de cette façon, chaque personne me devient une opportunité.

 

 

 

La Vérité ne peut être ni dite ni écrite ; au moins, la voilà d'écrite.

 

 

 

Mieux vaut-il être puissant dans un monde imaginaire ou bien faible dans un monde réel ?

 

 

 

Les mass-média sont les amplificateurs d'une infime partie de la réalité.

 

 

 

Se purifier, c'est se désintoxiquer aussi bien sur le plan psychique que physique ; débarasse-toi de tous les monstrueux mensonges qui te sont inculqués, et adopte un léger régime végétalien crudivore si tu souhaites manger.

 

 

 

Sois égoïste et aide-toi toi-même ; c'est la meilleure manière d'aider les autres.

 

 

 

Je plains les gens qui pensent qu'il faut s'asseoir en position lotus puis suivre les conseils d'un yogi pour atteindre la vérité.

 

 

 

L'avantage d'être seul est que l'on ne travestit pas sa pensée.

 

 

 

Avoir, c'est s'être fait avoir.

 

 

 

L'homme, aussi raisonnable puisse-t-il être et à moins d'être un robot, possède toujours au bout du compte une part d'affectif qui, aussi infime qu'elle soit, fera pencher la balance plus d'un côté que de l'autre ; ce monde n'est inéluctablement qu'une histoire de coeur.

 

 

 

Qu'est-ce que le premier degré sinon du second ?

 

 

 

Un canard faisant « coin coin » a bien plus raison qu'un humain qui parle.

 

 

 

L'homme de la forêt marchant nu sans deux sandales est bien plus heureux que l'homme du palais marchant vêtu sur deux cents dalles.

 

 

 

Pour être heureux, faisons en sorte de ne connaître aucune idée ou conception représentant du négatif, surtout durant la jeunesse. Mais cet état ne serait alors qu'un bonheur dont on ne serait pas conscient.

 

 

 

On ne peut faire grandir une âme que si celle-ci a recouvré son intégralité.

 

 

 

La meilleure façon de rester jeune est d'être fidèle à son coeur et son intuition.

 

 

 

La pensée est la canne du philosophe.

 

 

 

Le Diable nous fait croire que nous avons de l'emprise sur notre vie alors qu'il n'en est rien ou presque ; nous sommes prisonnier de notre propre être et si n'accordons pas notre vie avec notre être, c'est-à-dire ce que l'on aime véritablement, la vie se charge de nous ramener continuellement à nous-même au prix de plus ou moins douloureuses expériences.

 

 

 

Se donner le temps, c'est en recevoir.

 

 

 

Les pensées sont des interprétations.

 

 

 

Pour être heureux, il suffit parfois de prendre conscience que l'on est heureux.

 

 

 

C'est parce que le bonheur est relatif qu'Eve et Adam n'étaient pas en mesure de peser leur félicité ; disons-le tout bonnement, au bout d'un moment ils se faisaient chier, condamnés à tenter d'éprouver de la joie de vivre dans la nature harmonieuse. C'est le moment que choisit alors le serpent, lui-même partie intégrante de la Création, pour leur proposer divertissement. Ainsi débuta la lente descente aux enfers. Dieu est seul coupable de tout ce merdier.

 

 

 

A la base du mot est l'idée. Mais qu'est-ce que l'idée sinon un élan créateur qui se joue ou remet en cause ce qui est ?

 

 

 

Renoncer de vivre pour vivre effectivement notre propre vie par la suite.

 

 

 

Les hommes ont une pathologie commune qu'est le manque d'amour pour ce qu'ils sont, en plus du désir d'avoir ce qu'ils ne connaissent pas.

 

 

 

Le philosophe est le mathématicien des notions.

 

 

 

Tout l'art du Diable consiste à vider le mot de sa substance originelle afin de fourvoyer les esprits en idées fallacieuses.

 

 

 

Le pouvoir dans le vouloir.

 

 

 

Le souffle de la vie se meut par accès.

 

 

 

Il n'y a pas de problèmes, il n'y a que des problèmes de communication.

 

 

 

On apprécie davantage le paradis quand on a vécu l'enfer.

 

 

 

L'homme du peuple n'exprime pas sa pensée, il exprime son humeur.

 

 

 

Le Diable fait de l'élevage.

 

 

 

Le Diable a un agenda, Dieu a tout son temps, jamais ce dernier ne te demandera de te hâter.

 

 

 

Dieu est un point de mire pour la perfection.

 

 

 

Dieu ne se manifeste jamais en paroles ; remarquez c'est normal, il est dépourvu de langue et ne fait donc de lèche à personne.

 

 

 

Ceux qui se plaignent le plus du Pont aux ânes sont ceux qui le construisent.

 

 

 

La magie de l'univers réside en ce que tous les philosophes du monde et de toutes les époques tendent naturellement vers le même résultat, mais avec autant d'équations différentes que de philosophes.

 

 

 

Si l'on cherche la vérité, c'est bien la preuve qu'on nous l'a cachée ; la jalousie est certainement la cause d'un tel acte.

 

 

 

Tous ceux qui apprennent et appliquent « l'enseignement » de grands esprits pour vivre, que ces esprits soient religieux, philosophes, spirituels ou scientifiques, sont des malheureux car ils ne vivent pas en symbiose avec leur environnment contemporain et les découvertes qui l'accompagne, découvertes qui nécessairement viennent plus ou moins contrecarrer le passé et ses grands esprits.

 

 

 

Une personne n'a de valeur que ce qu'on lui attribue, à ce titre méfions-nous des on-dit car ils ne sont que de très faible valeur.

 

 

 

Le bonheur est d'aider les autres, d'où l'intérêt qu'ils souffrent au départ sinon il n'y aurait pas besoin de les aider.

 

 

 

Cher ami de la sagesse, saches que les gens ne sont pas hypocrites. Non, c'est bien plus dramatique que cela, ils sont dans leur état normal.

 

 

 

La pensée juste est un doute fiable.

 

 

 

Le sot dévore le mets, le sage mange la recette.

 

 

 

Le travail du Diable consiste entre autre à entretenir l'idée selon laquelle les choses évoluent de manière linéaire ; c'est l'un des plus gros canulars perpétués à propos de la nature, la fonction linéaire est une illusion savamment entretenue par le Diable sur les masses.

 

 

 

Le Diable nous incite à devenir quelqu'un, cela se comprend fort bien dans la mesure où une personnalité formatée est plus aisément prédictible et donc contrôlable, laissons ce triste destin aux gens dénués de caractère, devenons personne, cela démultiplie l'intensité de la vie et pour cela contentons-nous de n'être que la facette de nous-même qui fait surface à l'instant présent.

 

 

 

Celui qui a appris les grandes vérités passe pour n'être qu'un vase creux décoratif bien fragile tandis que celui qui les a éprouvées et/ou assimilées les unes après les autres est tel une robuste amphore renfermant de précieuses et inépuisables victuaïlles.

 

 

 

Le verbe est comme une épée redoutable capable de dénouer toutes situations et de couper court à toutes provocations pour tout être qui véhicule.

 

 

 

L'infini justifie les grands esprits, l'immobilité les esprits faibles, et la fin justifie les moyens.

 

 

 

L'Etre suprême est une entité détestable : de par sa perfection, il te renvoie à ta propre image, petit être imparfait que tu es. De ce fait, Dieu n'est pas un être à adorer, Dieu est un connard à abhorrer.

 

 

 

L'Histoire est une suite logique.

 

 

 

L'âme du philosophe n'a ni patrie ni époque : une âme libre fait un clin d'oeil à une autre à travers les âges et l'espace.

 

 

 

Enseigner la science universelle à quelqu'un aujourd'hui, c'est comme servir à un oizillon un python à avaler : on l'étouffe plus qu'on ne le nourrit. Voyons d'abord s'il digère correctement un asticot.

 

 

 

2012 sera la fin des abeilles et la fin des temps ; la fin d'un certain dard winisme en somme.

 

 

 

J'ai pris l'habitude de ne pas en avoir.

 

 

 

Le philosophe est un véritable fana d'informatique, il explore gaiement le formidable potentiel de l'ordinateur ultra puissant qu'est le cerveau humain.

 

 

 

Tous les hommes ont en commun une croyance naturelle, un « code » cristallisé dans leur être leur permettant de vivre dans le même univers, sans quoi la société serait impossible.

 

 

 

On vend davantage en éxacerbant les émotions, ces dernières sont l'antithèse de la vérité, il n'y aura jamais de système vrai avec l'argent.

 

 

 

Une civilisation naît ou meurt car il y a des zélateurs.

 

 

 

Un système de pensée, une idéologie est un tout, si l'on retire ne serait-ce qu'une partie de ce tout alors le système devient au mieux bancal, au pire sans valeur ; tout l'art du diable réside à promouvoir le système, soustrait d'un de ses éléments de façon inaperçue, de sorte à gouverner ses subordonnés.

 

 

 

La vie est en relief, rien ne sert de la planifier.

 

 

 

Eduque-toi toi-même.

 

 

 

On ne peut que suivre durablement la voie du milieu si l'on s'est déjà heurté sur les côtés.

 

 

 

Une civilisation où le transfert de pouvoir se fait sur des critères héréditaires est vouée à s'effondrer ; une méritocratie où le souverain lègue son pouvoir à un digne successeur a davantage de consistance pour durer.

 

 

 

Le Diable prend subrepticement la tête de ceux qui ne se la prennent pas.

 

 

 

Le Diable nous maintient la tête sous l'eau ; la technique pour s'extirper de la pression subie consiste à s'enfoncer de son propre chef plus profondément, se mouvoir sur le côté pour ainsi remonter vers la surface.

 

 

 

Le vrai philosophe ne fait pas de philosophie : il recherche simplement à savoir ce qui est à la lumière de l'intelligence de son être.

 

 

 

Chaque homme est libre de se prosterner ou non devant des mots.

 

 

 

Nous naissons esclaves du Diable ; c'est la plus ardue de toutes les aventures que de se libérer de ses chaînes invisibles, mais c'est aussi la plus palpitante.

 

 

 

Tout n'est qu'affaire d'interprétation, hormis le Beau qui nous fait du bien et se vit de l'intérieur.

 

 

 

Le sage est la seule personne qui trouve comme résultat à son raisonnement les axiomes de ce même raisonnement.

 

 

 

L'homme moderne est autant un assisté qu'un assisteur.

 

 

 

Le vulgum pecus suit la norme conventionelle, le sage et le psychopathe suivent la norme naturelle.

 

 

 

Il faut aller vers l'inconnu, ne serait-ce que pour que ça nous devienne connu.

 

 

 

La vérité, c'est la recherche de la vérité : nombreux et malheureux sont ceux qui, dans le tonneau des Danaïdes, recherchent inutilement cette recherche.

 

 

 

Il y a deux mondes imbriqués l'un dans l'autre.

 

 

 

L'arbre s'élève vers les cieux parce que ses racines puisent en profondeur dans les ténèbres.

 

 

 

L'homme du peuple est un sprinteur, le philosophe un marathonien.

 

 

 

On naît dans ce monde assomé, très peu retrouvent finalement leur esprit.

 

 

 

On ne peut jamais être son ego, on ne peut que lui courir après.

 

 

 

Pour se rendre compte que l'on est fortement conditionné, il faut avoir accès au savoir capable d'élargir notre conscience à ce propos.

 

 

 

Pourquoi chercher à vouloir vivre dans une prison plus grande que celle où l'on vit ? Une vie ne saurait suffire pour profiter de toutes les possibilités que nous offre notre condition, aussi limitée soit-elle. A cela je dis : Dieu merci !

 

 

 

Méditer, c'est libérer ses émotions intérieurement sous quelques formes que ce soit.

 

 

 

Qui ne dit mots, con sans.

 

 

 

La méditation est le nec plus ultra de la consultation psy.

 

 

 

Point n'est besoin d'être pour le philosophe, il pratique le verbe être inconsciemment.

 

 

 

L'intelligence est un mythe ; l'homme intelligent prend soin de la cohérence de son objet d'étude et prend le temps nécessaire pour comprendre, autrement dit l'intelligence est à la portée de tous.

 

 

 

La vie du sage est comme celle d'un avion qui décolle vers les cieux ; il passe la première partie de sa vie dans une aire paisible, quoique bien éclairée, il lui trouve à un moment donné une arrière sensation de manque de clarté, puis vient la zone de nuage, où au milieu de ce brouillard il se sent perdu, comme en détresse, perturbé par les turbulences, sentant tout le poids que représente ces masses d'eau condensées, enfin il entrapercevoit davantage de lumière et la masse nuageuse se fait plus rare jusqu'à ce qu'il se trouve à sa plus grande surprise dans un espace illuminé au dessus d'un océan de nuages. Là, il voit qu'au dessus de lui se trouve l'infini et réalise qu'il ne vient tout compte fait que de commencer son décollage. Alors lui vient une pensée amusée pour tous les autres qui choisissent de ne jamais traverser cette épaisse couche nuageuse.

 

 

 

Les gens veulent remettre en cause sans accepter qu'ils sont en grande partie la cause.

 

 

 

On vit sous une cloche à fromage ; on en prend conscience une fois dégagé, quoique notre sixième sens ne nous le fait ressentir.

 

 

 

Au moins 50% de la population fait inconditionnellement confiance à l'autorité.

 

 

 

L'honnête homme, plus que d'être honnête avec les autres, doit s'attacher à être honnête avec lui-même, il se rend ainsi un incommensurable service à lui-même et aux autres.

 

 

 

Etre malade quand son monde est malade est un signe de bonne santé.

 

 

 

L'intelligence, c'est de la connerie au bon moment.

 

 

 

Plus c'est lent, plus c'est vrai.

 

 

 

Repousse toute sagesse qui ne met à l'aise, aussi pure, élevée et véritable soit-elle, car la première et dernière des sagesses, c'est Toi.

 

 

 

L'autre parle-t-il plutôt de théorie ou de pratique, plutôt idéalement ou manifestement ?

 

 

 

Il existe une forte croyance populaire : celle que quelqu'un s'occupe du problème. En réalité, il y a quelqu'un chargé de s'assurer que personne ne s'en occupe et d'empêcher tout individu qui tenterait de le faire.

 

 

 

 

En regardant avec envie ceux qui ont gravé avec succès l'échelle sociale, les gens fondent leur idée du bonheur à partir de critères de réussite appartenant au passé, de ce fait ils construisent leurs espoirs de bonheur en dehors de la réalité présente qui nécessite de remettre en cause les schémas d'hier.

 

 

 

Les hommes naissent et demeurent prisonnier du Droit.

 

 

 

Les mots sont issus de l'expérience de nos aïeux.

 

 

 

La multitude vote pour le changement, mais le changement étant la nature même de la loi universelle, les gens votent donc pour le non-changement : CQFD.

 

 

 

La productivité de la société humaine est un fleuve dont l'efficience se trouve au milieu du cours et dont les deux rives s'appellent « taille critique » et « seuil critique ».

 

 

 

Il est surprenant pour le philosophe de constater que l'homme du peuple ne comprenne pas que les choses sont liées entre elles ; pour être passé par l'école républicaine, j'ai pourtant appris comme les autres la chaîne alimentaire par exemple.

 

 

 

Avec les crises de grandes envergures, le Diable rompt indirectement les relations de partenariats patiemment et laborieusement établies par les hommes.

 

 

 

La loi de l'offre et de la demande n'existe pas, mais il y a celle de la tentation par l'offre et du cèdement à celle-ci.

 

 

 

Fais ce qui t'intéresse vraiment, c'est le chemin le plus court pour arriver jusqu'à Toi.

 

 

 

La vie ne peut être qu'un mystère puisque pour comprendre un problème il nous faut une explication provenant d'une conscience supérieure, explication que l'on ne comprend pas totalement puisque toujours à la lumière de notre niveau de conscience qui par contraste est inférieur.

 

 

 

La science permet l'élévation de la conscience grâce à la conaissance ou à l'expérience.

 

 

 

La connaissance est l'ensemble des expériences des vies antérieures.

 

 

 

Si la vie tourne en rond, c'est pour que chacun puisse vivre le bonheur au moins une fois dans sa vie ; les rares qui sont avec le mouvement de la vie sont toujours heureux.

 

 

 

On est davantage réceptif à la moindre lumière lorsque l'on est dans les ténèbres.

 

 

 

La fonction de parler a un rôle qui diffère selon les êtres.

 

 

 

Les mots trouvent leur signification dans nos êtres, ils n'ont que peu d'essence intrinsèque.

 

 

 

Le Diable est le maître de l'art de diriger subtilement la volonté de ses victimes pour son propre intérêt.

 

 

 

Parler, c'est fragmenter.

 

 

 

L'Amour, c'est réaliser notre vacuité et offrir cet espace vide à ceux dont la vanité déborde.

 

 

 

On s'attache non à la personne mais à la facette que l'on apprécie d'elle de sorte que nous sommes un fardeau pour son développement personnel, car inconsciemment nous résistons afin de faire de cette image partielle de notre prochain l'image intégrale.

S'attacher à quelqu'un, c'est prendre la personne non pour ce qu'elle est, mais pour ce qu'elle a été.

 

 

 

L'apparente permanence des choses n'est simplement dûe qu'à notre capacité d'imiter des instants présents authentiques, mais l'imitation n'a pas du tout la saveur de l'authenticité.

 

 

 

Pour s'amuser, Dieu donne des os à ronger aux hommes en matière de connaissance ; le sage s'en fout lui, il est végétarien.

 

 

 

Si ces aphorismes trouvent écho chez vous, c'est bien la preuve que nous partageons une commune réalité.

 

 

 

La révolution radicale des hommes sera moins le fait du désir de changer que le résultat qu'impose la contrainte de leur environnment.

 

 

 

Ouvrons la porte de notre esprit à nos futures croyances, histoire de transcender.

 

 

 

Penser, c'est mettre en balance, mais cette activité devient vaine dès lors que l'on sait le Tao confus, en permanent mouvement sur lui-même.

 

 

 

Quitter le monde des croyances pour entrer dans le monde du silence.

 

 

 

Qui est le connard qui a décrêté que le verbe «être» était transitif ?

 

 

 

Le sage est un fardeau pour tout philosophe.

 

 

 

La vie est un programme individuel pour réaliser l'ascension vers l'Etre Suprême.

 

 

 

Le futur est le présent inconscient.

 

 

 

Le Diable est forcément une entité au-delà du champ du temps tel que nous le concevons ; on ne saurait concevoir des entités organisant une entreprise intermillénaires coordonnée où seuls les dernières entités encore existantes pourraient admirer le chef-d'oeuvre accompli.

 

 

 

Le sage se tait car sachant pertinemment qu'il a raison, il ne ferait que contrarier son interlocuteur.

 

 

 

Pour ne pas créer de mouvement de protestation chez les abrutis, on fait passer le message par l'entremise d'un artifice ; c'est à charge du chercheur parmi l'audience de saisir le message ainsi délivré.

 

 

 

Je te donne ce conseil : méfie-toi des gens qui te donnent des conseils.

 

 

 

Celui qui ne s'interroge pas au pourquoi de ce qu'il fait reste esclave de son conditionnement.

 

 

 

Prends les idées qui rechargent ton âme et déleste celles qui te chargent.

 

 

 

Si la vie ne nous imposait pas de merdes, il ne nous viendrait pas à l'idée de nous sortir de notre petite vie qui, bien que sympathique au premier abord, est une petite vie de merde.

 

 

 

Etant sage, celui que je crains plus que nul autre au monde, c'est le chercheur de vérité, qui dans toute son âme et sa bonté, pointerait mes actes du doigt et irait défendre contre mon intérêt des idées qu'à juste titre je sais non-fondées.

 

 

 

Dire, c'est évacuer.

 

 

 

Les meilleurs dans leur domaine ou leur branche n'ont bien souvent pas étudié la branche en question.

 

 

 

Cultive cette maxime : »La vision de la vie que tu as n'est pas bonne et est erronnée mais tu ne sais pas encore pourquoi. »

 

 

 

Tu es démuni et tu n'as d'attache à personne et donc pas d'ego à devoir cultiver ? Quelle chance tu as ! Si seulement tu pouvais en avoir pleinement conscience et tu serais un homme des plus heureux !

 

 

 

La politique est l'art d'obtenir le consentement des gens qui ne peuvent penser par eux-mêmes.

 

 

 

Tant que l'on ne s'est pas défait totalement des liens à nos parents qui nous ont élevés, on reste prisonnier de l'emprise idéologique qu'ils ont sur nous.

 

 

 

L'Unité n'est ni vague ni nette : elle est vatte.

 

 

 

La Vérité est dans le plus grand dénominateur commun.

 

 

 

On juge celui qui est notre supérieur à l'aune de notre propre raison, alors que tout esprit supérieur possède une raison davantage aigüe : on ne peut donc pas estimer la valeur de quelqu'un plus intelligent que nous-même.

 

 

 

L'équilibre et l'épanouissement personnel s'atteint par notre propre subtil dosage intérieur d'inspiration et de copie de nos congénères avec l'expression et le développement de notre propre personnalité.

 

 

 

Le Sage, c'est celui qui a la capacité, en n'emettant qu'un seul aphorisme, de provoquer le processus de désintégration de tout système harmonieux de relations humaines patiemment bâti par les hommes.

 

 

 

Je m'emmerde ; mais heureusement, parce que sans lui, qu'est-ce que je me ferais chier !

 

 

 

Si l'humanité n'avait pas de sages, alors l'humanité aurait été forcée de s'assagir pour ne pas sombrer ; en conséquence, les sages entravent l'élévation de l'humanité.

 

 

 

Le Tout-Puissant trouve le pouvoir dans l'unité ; on l'appelle d'ailleurs l'un-puissant.

 

 

 

La femme veut du sexe habillé d'amour, l'homme veut de l'amour revêti en sexe, à moins que ce ne soit le contraire.

 

 

 

Homme qui n'accepte son côté femme ne favorise point le salut de son hemme.

 

 

 

La classe, c'est de ne pas avoir de téléphone mobile quand tout le monde en a un, et d'envoyer une missive parfumée à la fille désirée.

 

 

 

Il a un manque de goût certain celui qui se contente de la société basée sur l'appât rance.

 

 

 

Si je crois aux extra-terrestres ? Et comment !!! Je n'ai même jamais rencontré d'humain ! De la Terre, « l'homo sapiens «  s'en fout. On scie la branche sur laquelle on est assise, et tout le monde vit comme si de rien n'était, vivant sur une autre planète, à discuter et s'occuper de choses futiles.

 

 

 

L'union de deux âmes, c'est comme la baguette du sourcier : deux bout de bois, l'un qui vient de Vénus, l'autre de Mars, se rapprochent pour ne faire plus qu'un, ce dernier étant de plus en plus énergique à mesure qu'il s'approche de la Terre jusqu'à faire jaillir l'eau naturelle, qui tel un geyser libéré, s'élève vers les cieux.

 

 

 

Si devenir quelqu'un ne constitue pas un moteur mais se révèle être un joug, il faut cesser de persister dans cette voie.

 

 

 

On reconnaît les gens qui n'ont pas d'âme en ce qu'ils ne peuvent être schizophrènes.

 

 

 

Les artifices de l'esprit, savamment entretenus par le diable via son système, ralentissent le recouvrement de l'âme.

 

 

 

Trop de manipulation fait entrevoir la manipulation ; le diable la dose donc habilement.

 

 

 

C'est de la fausse modestie que de ne point admettre sa propre supériorité intellectuelle.

 

 

 

Le bonheur, c'est d'élever son âme ; c'est la raison pour laquelle on part de si bas.

 

 

 

La vie m'a enseigné que parler était ridiculement vain et fat face à l'immensité de l'âme ; en même temps je ne suis guère studieux et j'emmerde les donneurs de leçons, quels qu'ils soient.

 

 

 

Je suis un homme responsable, c'est pourquoi la question se penche sur moi plutôt que le contraire.

 

 

 

Parler, c'est activer de la mémoire.

 

 

 

Ce qui sépare un sage d'un philosophe n'est point de la sagesse mais du temps.

 

 

 

En terre des droits de l'homme, il est insensé celui qui n'use sa liberté qu'à demeurer autre que lui-même.

 

 

 

Il ne faut point considérer ce que dit le philosophe, a fortiori le sage, car amoureux de sophia, il est donc dirigé par une passion, or la passion est le tourment de l'âme.

 

 

 

Son amour démesuré pour sophia l'ayant rendu aveugle, le sage n'a donc plus le choix et avance dans la vie par la foi.

 

 

 

L'avantage à cotoyer un imbécile, c'est que l'on peut se foutre de sa gueule sans qu'il s'en rende compte.

 

 

 

A chacun de trouver sa rêvalité.

 

 

 

Heureusement que la femme n'est pas un être vertueux, sinon l'homme vertueux serait constamment sur le qui-vive concernant sa conduite afin de se comporter au mieux et de cette manière il tomberait dans un cercle vicieux.

 

 

 

Hautez-moi d'un doute et par jeu de proportion, mon ego baissera dans mon âme.

 

 

 

Plus je me débarasse de mon ego et plus il grandit ; j'ai une pensée jubilatoire pour celui qui tente de gonfler le sien.

 

 

 

Dieuble, avide de conaissance, m'a sûrement donné l'illusion d'être libre afin que j'écrive mes pensées.

 

 

 

Le présent étant le seul temps qui n'existe pas, le but du jeu est d'essayer de lui donner naissance et de le faire demeurer, et ce, le plus longtemps possible ; évidemment, c'est un jeu qui se pratique au moins à deux.

 

 

 

La fortune ne fait point rencontrer deux hommes justes de même valeur car c'est la porte ouverte à l'engrenage destructeur où chacun tenterait de faire valoir la précision plus grande de son jugement par rapport à celui de l'autre.

 

 

 

Investis ton temps dans le devestissement.

 

 

 

La vie est un souffle, et on se sent léger quand on se met dos à lui.

 

 

 

Je suis responsable et je n'ai qu'une seule réponse à donner : je ne sais pas.

 

 

 

Tout le problème du monde pour l'homme vient du fait que la femme préfère faire l'amour dans une chambre d'hôtel bien confortable plutôt que dans la nature.

 

 

 

Le sage n'est pas journaliste, il est millénariumiste et laisse un article dans le grand livre de l'humanité.

 

 

 

Quitte à être un esclave, autant servir son âme.

 

 

 

Plus je perds de mon ego, plus je gagne ma vie.

 

 

 

Je n'ai pas confiance en moi ; en effet, je me méfie grandement des êtres conditionnés.

 

 

 

Je ne tiens jamais ma parole ; mieux, je m'en débarrasse.

 

 

 

La sagesse, c'est de la science appliquée adéquatement face aux circonstances.

 

 

 

Fondamentalement, dès lors que l'on commence à dépasser la divine proportion concernant le nombre d'habitants, on commence alors à établir des lois.

 

 

 

Le philosophe a un rôle d'ajusteur éthique de la morale ambiante.

 

 

 

Qui ne s'est pas approprié le langage parle celui d'un autre.

 

 

 

Etre ou parêtre, telle est la question.

 

 

 

On ne peut être coupable d'ignorance, mais refuser la gnose accroît les risques de culpabilité.

 

 

 

L'homme vulgaire résoud des problèmes, le philosophe des postblèmes.

 

 

 

Dire des choses dont on ne ressent pas le besoin de dire à l'autre, c'est comme jeter l'ancre pendant que le bateau navigue, ça fait freiner la croisière.

 

 

 

Il faut embrasser le monde pour accéder au septième ciel.

 

 

 

La sensation est au sage ce que la croyance est à l'homme vulgaire.

 

 

 

Tout le problème réside en ce qu'une fois que la personne sait et pourrait enfin parler sciemment, en définitive elle n'en éprouve plus le besoin ; de là la sagesse.

 

 

 

Lire, c'est emprunter les yeux d'autrui pour poser un regard sur le monde.

 

 

 

Encore heureux qu'on ait le langage qui sert d'intermédiaire pour s'exprimer, autrement les costauds useraient de leurs gros bras pour se faire comprendre ; en revanche, à notre époque le psychisme est rué de coups, et le temps de rééducation fort long.

 

 

 

Si Christophe Colomb avait dit « Allons au delà des mers vers de possibles contrées inconnues » au lieu d'un « empruntons une voie de raccourci par l'ouest pour rejoindre les Indes », il n'aurait eu ni l'adhésion de ses hommes ni le financement de son expédition.

 

 

 

Nul n'est prophète en sa planète.

 

 

 

Le Trop-Haut me voue un culte car quand je suis arrivé à ses pieds et qu'il m'a proposé sa toute puissance, j'ai décliné son offre ; aussi, il doit patienter un long cycle avant d'espérer voir arriver un spécimen dans mon genre pour espérer lui refiler son pouvoir.

 

 

 

Beaucoup de gens auront tellement cultivé leur ego que l'heure venue d'évoluer, pour ne pas perdre la face, ils ne pourront l'abandonner et crouleront sous le poids de celui-ci.

 

 

 

Un bouddha n'a pas remis 100% de sa vison du monde en cause mais 1000% car il a également dû abandonner tous ses nombreux projets et rêves.

 

 

 

Tout le problème réside en ce que l'homme du peuple refuse à appeler sagesse le fait que le sage avoue objectivement la stupidité et la laideur de l'homme ; ainsi l'éternel statu quo.

 

 

 

Quand on dit à l'autre qu'on le met en valeur car telle est notre intention, on le rabaisse alors.

 

 

 

Le je est une pioche, il sert à creuser pour parvenir jusqu'au noyau.

 

 

 

Qu'est-ce qui sépare le coeur de la peur finalement ? Une différence de prononciation.

 

 

 

L'animal est plus puisssant que l'homme en ce qu'il se passe de croyances.

 

 

 

La femme accomplie n'est pas la femme qui a rencontré bien des hommes, mais celle qui a bien rencontré toutes les facettes d'un seul homme.

 

 

 

Le Très-Haut sait combien infinie est notre gratitude vis-à-vis de lui et de la vie qu'il charge donc notre existence de souçis afin de nous délester de cette naturelle mais pesante reconnaissance qu'on lui porte.

 

 

 

On a beau avoir un esprit des plus juste et une volonté des plus vertueuse, on n'en reste pas moins bancal et finalement contre-vertueux tant que l'on n'a pas la maîtrise totale du verbe.

 

 

 

Je doute que je doute, et vu que « je » est ontologiquement douteux, cela me laisse encore plus dubitatif.

 

 

 

Je n'arrive pas à croire que je suis le Grand Etre Céleste en personne ; remarquez c'est normal, ce dernier est dépourvu de toute croyance.

 

 

 

On ne peut penser juste lorsque l'instrument de pesage, soit le langage, a déjà du poids dans l'aile.

 

 

 

Ce n'est ni mal ni bien, c'est « mien ».

 

 

 

L'âme est le vent, l'esprit le gouvernail ; quand le bateau file le vent dans le dos, le gouvernail n'a qu'un rôle esthétique.

 

 

 

Le body-building gonfle les muscles et le mind-building affine l'esprit mais pour l'un comme pour l'autre on gagne en souplesse.

 

 

 

Si Dieu se manifestait, chacun ne se gênerait pas à le rendre responsable de nos propres malheurs, alors le monde s'arrêterait de tourner.

 

 

 

Si le politicien est un clown mieux payé que les autres c'est parce qu'il exerce une activité plus dangeureuse que celle de ses confrères puisque les masses le prennent au sérieux.

 

 

 

Le Créateur a conçu le monde selon son imagination, c'est pourquoi nous vivons en pays imaginaire.

 

 

 

Qui conquiert son âme devient empereur.

 

 

 

L'éducation est gratuite quoique l'âme en paye les conséquences.

 

 

 

Pour savoir ce que l'on veut, encore faut-il savoir ce qu'il y a, or ce ce qu'il y a est vague, vaste et impermanent.

 

 

 

Le langage verbal est le plus pernicieux des instruments de subjugation, il domine les esprits sans que ceux-ci ne s'en rendent compte.

 

 

 

Si l'on peut avoir envie uniquement d'une chose que l'on n'a pas, alors il est impossible pour l'homme raisonnable de vouloir avoir raison.

 

 

 

Si tout le monde ment, alors plus personne ne ment ; la vérité n'existant plus.

 

 

 

Une célébrité doit sa renommée à des journalistes qui la mette en avant et à une masse de crétins pour les croire.

 

 

 

Pourquoi courir le risque ? Dans la plupart des cas, le risque bien agencé ça marche !

 

 

 

Rien n'est anodin, tout est à nous.

 

 

 

La voie de la vertu ne laisse pas le choix et exclut par conséquent tout regret.

 

 

 

Pour monter et rester au septième ciel, il vous faut trouver votre point « je » ; c'est un travail qui ne peut s'effectuer seul, et c'est justement ce qui fait toute la beauté de la vie.

 

 

Le conditionnel est un temps inutile ; le langage étant par nature conditionnel.

 

 

 

Les hommes en quête de grade tentent d'imposer des idées, l'homme vulgaire les répète ; les philosophes s'échangent leurs point de vue et les sages partagent leurs points d'aveuglement.

 

 

 

Camarades, l'heure est grave ! Alors éliminons le temps !

 

 

 

Avec toutes les prières qu'on lui a faites et qui restent lettre morte, il faut se rendre à l'évidence : Dieu est sourd. Camarades, donnons-nous en donc à coeur joie : »Hé, Dieu, va te faire enculeeeeeeeeeeeeeer ! « 

 

 

 

Le « je » est un produit issu de la civilisation.

 

 

 

L'individu n'a pas besoin du temps, autrement c'est un dividu.

 

 

 

Comme en voiture, on peut freiner ou accélérer sa relation avec autrui ; mais mieux vaut prendre en compte les différents paramètres qui rentrent en jeu tels la forme du conducteur, l'état du véhicule, l'état de la chaussée, la visibilité, la météo, etc, pour éviter l'accident. Au début du troisième millénaire, l'humanité roule par un temps de chien en tacot surchargé sur voie défoncée.

 

 

 

La meilleure façon de ne plus avoir de trous de mémoire reste encore d'anéantir cette dernière.

 

 

 

Etre ou ne pas être : pourquoi diable voudriez-vous choisir ? Quelqu'un aurait-il l'arrogance de vous contraindre à choisir quelque façon de vous conduire ?

 

 

 

Il est fort reposant d'aimer et vivre avec quelqu'un d'orgueilleux, en ce qu'il nous ôte l'épineuse question de savoir comment être et demeurer en notre âme puisque cette personne remplit le vide.

 

 

 

Je suis un homme équilibré : vaniteux le jour et vide la nuit.

 

 

 

On ne peut donner que ce que l'on a ; c'est pourquoi je vous donne raison.

 

 

 

La liberté est dans la capacité à apprendre de ses erreurs et de rectifier le tir.

 

 

 

L'amour rend aveugle, et le monde est aveugle : c'est bien la preuve que le monde est rempli d'amour.

 

 

 

J'ai le pouvoir car je peux, simplement je n'ai pas envie.

 

 

 

Heureux l'homme qui, avec l'aide du ciel, sait savamment doser son entreprise de liberté.

 

 

 

Faire l'amour, c'est baiser le temps.

 

 

 

Dieu adore le divertissement, c'est pourquoi il a inventé l'homme.

 

 

 

Seuls l'amour ou la mort peuvent nous réduire au silence, quoiqu'il s'agit du même état.

 

 

 

Faîtes du zèle au vide, il vous donnera la plénitude.

 

 

 

On ne saurait attaquer une sphère par quelque côté, vu qu'elle n'en a pas.

 

 

 

Voir, c'est compter.

 

 

 

« Je suis un menteur »: toute la sagesse de l'univers réside là-dedans, tout le reste n'étant que frivolités.

 

 

 

Le monde appartient à ceux qui ne se laissent pas appartenir par le monde.

 

 

 

La liberté, c'est l'art de faire porter la décision à l'autre dans le sens qui nous est favorable.

 

 

 

Le problème est d'avoir (peur, raison, envie...), la solution est d'être.

 

 

 

Les esprits bienveillants ont inventé le concept de Dieu afin que ceux qui n'ont vraiment pas eu de chance dans la vie puissent se sauver la face en prétextant un statut de martyr.

 

 

 

Faut-il attendre la mort pour considérer la vraie valeur de la vie ?

 

 

 

Les gens se plaigent d'un manque de reconnaissance ; ils ont raison car tellement rares sont ceux qui peuvent les reconnaître. Accordons-leur donc une pensée reconnaissante : la très grande majorité des gens est arrogante, orgueilleuse, stupide, avide, agressive, égoïste, irrévérencieuse, sale, malade. Bref, en un mot, vulgaire.

 

 

 

J'admire le grand gourou qui a dû cacher l'instant présent, car une multitude cherche encore à vivre ce dernier.

 

 

 

Les esprits critiques sont très rares, les esprits réactionnaires très nombreux.

 

 

 

Découvrir son « moi » afin de se réapproprier son « soi ».

 

 

 

La puissance du sage réside dans sa capacité à faire douter son prochain, capacité inhérente à son degré de connaissance.

 

 

 

L'homme de pouvoir ment, le vulgum pecus ne sait pas de quoi il parle, le philosophe parle au second degré, le sage se tait et la femme tient des propos frivoles : personne ne parle.

 

 

 

Je pense dans le but de m'évaluer par rapport aux autres.

 

 

 

L'autre est différent, c'est tout. Toute la question est de savoir si on accepte cet état de fait ou non.

 

 

 

J'ai rencontré Dieu, celui-ci m'a dit : »Si tu croises sur ton chemin un homme qui tout en prétendant m'avoir rencontré ou avoir reçu ma grâce dénigre ne serait-ce qu'une seule de tes pensées ou idées, cet homme est un fourbe.»

 

 

 

Le Diable, c'est Dieu qui s'amuse.

 

 

 

L'exception est la règle, tout le reste n'est que zèle étouffant par là même les exceptions.

 

 

 

Le philosophe est un moraliste malgré lui.

 

 

 

Conceptualiser pour simplifier, simplifier pour clarifier.

 

 

 

Je déteste les autres, c'est d'ailleurs pour ça que je les aime.

 

 

 

La société efficiente existera quand on jouvaillera vingt heures par semaine dans le partage et la bonne humeur plutôt que de travailler huit heures par jour dans la pénibilité et le stress.

 

 

 

Tout est possible, et ça s'appelle le vertige.

 

 

 

La Vérité nous échappe : quand bien même notre esprit réussit à l'atteindre, la voilà déjà repartie avec le souffle éternel qu'est la Vie.

 

 

 

L'Univers est un point en perpétuel cours de fragmentation. Il n'appartient qu'à lui de se réunir à nouveau en ce point originel.

 

 

 

Ah Dieu ! Qu'est-ce qu'on s'éclate !

 

 

 

Vouloir découvrir la Vérité, c'est se créer un obstacle infini pour l'atteindre.

 

 

 

Le sage suprême fait preuve d'une compassion sans limites envers son prochain qui souhaite le comprendre car il sait que ce prochain s'attaque à un problème insoluble.

 

 

 

Les convaincus sont surtout des cons vaincus.

 

 

 

Celui qui sait de quoi il parle est le maître du monde.

 

 

 

Heureux soit celui qui s'est vaincu lui-même ; se convaincre est le but de la vie.

 

 

 

L'ascension du nirvana, c'est comme commencer sa vie dans une chambre remplie et sens dessus dessous dont on débarasse les objets au fur et à mesure qu'on les trouve troublants, lassants ou inutiles pour finalement demeurer coi dans la plénitude dans un espace vidé de toutes ses distractions et totalement inondé de la lumière solaire.

 

 

 

Plus c'est devant notre esprit, moins on le remarque.

 

 

 

La société est un couple avec enfants : un parent cruel et autoritaire, un autre sage et bienveillant, et les enfants au milieu qui obéissent au premier mais sont profondément attachés au deuxième.

 

 

 

Les gens vivent dans le présent avec le passé qu'ils ont accumulé sans en tirer les leçons.

 

 

 

Nous attirons ce que veut notre inconscience.

 

 

 

Il n'y a rien de plus véridique qu'un fou rire où, dans un cercle victueux indépendant de notre propre contrôle, on éprouve un grand instant de bonheur que notre morale condamne.

 

 

 

Dieu est hermaphrodite.

 

 

 

Etre libre, c'est s'être complètement débarrassé de son ego pour avoir retrouvé son anima.

 

 

 

Le plus invraisemblable est que Dieu s'est créé lui-même.

 

 

 

Il n'y a que deux voies pour accéder au bonheur suprême : être maître de soi-même ou maîtriser les autres êtres. Si vous maîtrisez tout le monde, alors vous êtes le bon Dieu.

 

 

 

Le Sage parle pour élever le philosophe.

 

 

 

Il n'y a que deux voies pour atteindre la vérité : soit de chercher à comprendre tous les mécanismes et structures du monde pour finalement retomber quasiment sur son point de départ, soit de ne pas entreprendre cette recherche et d'être. La première voie est extrêmement chronophage, laborieuse et fastidieuse. La seconde est trop simple pour ne pas dire impossible.

 

 

 

L'être humain porte en lui l'entière universelle condition.

 

 

 

Des limites ? Mais quelles limites ? Qui donc a imposé des limites ?

 

 

 

Le langage est un instrument à dogmes. Un jour, cette assertion sera accéptée comme évidente par tout le monde, et le diable proposera une nouvelle langue au vocabulaire réduit au peuple qui sera totalement dégénéré, vivant dans les bas fonds de la conscience, leurs âmes ruinées, cédées alors au diable par leur propres volontés. Il n'y aura ensuite plus qu'à éjecter le diable pour que le cycle de l'Humanité reparte à zéro.

 

 

 

L'homme qui suit naturellement sa voie ne fait que dérouler son tapis.

 

 

 

Le culte du soi-même.

 

 

 

Le Sage ne parle pas car il sait pertinemment qu'il déclencherait sinon irrémédiablement un processus de cercle vicieux où son interlocuteur chercherait à le comprendre et le Sage de l'atteindre en retour et ainsi de suite, les deux ne pouvant jamais s'attraper l'un et l'autre et s'énervant mutuellement de façon exponentielle. (vision qui fut claire comme de l'eau de roche, qui supplante tout autre aphorisme)

 

 

 

Le bonheur suprême est un flux continuellement motu proprio.

 

 

 

Rigole-t-on dans un monde où n'existe pas le mal ?

 

 

 

Le bonheur ultime du philosophe est d'être convaincu que toutes ses croyances ne sont que des croyances.

 

 

 

L'homme désire la puissance, la femme désire l'homme puissant.

 

 

 

Si tu veux être, point n'est besoin de croyances ; si tu souhaites avoir, alors fais en sorte de connaître davantage que les autres de façon à pouvoir anticiper et se jouer de leurs croyances.

 

 

 

La philosophie n'est rien d'autre que la recherche de bon sens.

 

 

 

Le bien-être nous fait rapidement oublier nos souffrances passées.

 

 

 

L'imagination gouverne l'Univers.

 

 

 

Tout découle de la conception que l'on a à propos de la vie.

 

 

 

Quoiqu'il en soit, le monde est forcé de s'aimer.

 

 

 

Quand on se rend compte que l'on vit dans une société absolument cauchemardesque et que l'on croit s'être incarné, alors on prend conscience de la chance onirique de faire l'expérience de vivre dans une société complètement absurde.

 

 

 

L'univers aujourd'hui est complètement plié. Participe à son déploiement, c'est marrant.

 

 

 

Je suis le Berger. Si ça peut vous rassurer, j'ai ma belle étoile.

 

 

 

Sens-tu cet infime écart, ce minuscule décalage, ce trou ridicule nécessaire et éternellement présent ? Si oui, je crois que tu as absolument tout compris. En anglais, on l'appelle « will ».

 

 

 

Ça gonfle d'être le Créateur.

 

 

 

La Vérité est la septième densité, tout le reste n'étant que de la réalité variable selon la conscience.

 

 

 

Mais au fait, de quoi parle-t-on ?

 

 

 

Examine ce signe : ?

N'y vois-tu pas un point et le serpent ?

 

 

 

100% n'existe pas ; 99% + 1% si.

 

 

 

Les femmes viennent de Vénus, les hommes viennent de Mars. Et vous ne croyez toujours pas aux extra-terrestres ?

 

 

 

Je suis prisonnier de mon propre « je(u) ».

 

 

 

La Matrice est saine lorsqu'elle n'a pas de règles.

 

 

 

L'univers est une goutte d'eau.

 

 

 

Je suis mon destin (verbe « être » et « suivre » simultanément).

 

 

 

Wor(l)d is a joke.

 

 

 

Jouis dans la matrice.

 

 

 

Montarane est avant tout un philosophe libre-penseur ; théosophe voire panthéiste a posteriori.
Montarane est un être virtuel purement orgueilleux.
Par dessus tout, Montarane sait qu'il ne sait pas ; il fait du solipsisme son seul credo envisageable.

 

 

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